L’ACADIE
En août 1768, l’arrivée d’Acadiens spoliés de leur terre vient accroitre considérablement le nombre d’habitants dans la future paroisse de Sainte-Margueritede- Blairfindie. L’endroit, qui a connu ses premiers défrichements vers 1750, était appelé Petite-Rivière-de- Montréal, vocable du cours d’eau qui le traverse, soit l’actuelle rivière L’Acadie.

Exilés de Memramcook, Port-Royal, Grand-Pré, et Rivièreaux- Canards, l’errance les mènera d’abord en Nouvelle- Angleterre, puis jusqu’au territoire qu’ils rebaptiseront La Cadie, puis la Nouvelle-Acadie, ensuite la Petite-Cadie et finalement L’Acadie, en mémoire de celle qui leur a été ravie en 1755.

En 1801, les Acadiens en amont de la Petite-Rivière érigent leur église, véritable monument à la pérennité du peuple acadien, qui se dresse encore aujourd’hui sur la presqu’isle offerte par l’Acadien Jacques Hébert, neveu du couple qui a inspiré les héros du roman Jacques et Marie, souvenir d’un peuple dispersé, de Napoléon Bourassa.

Saluons le courage et l’opiniâtreté de ces Babin, Béliveau, Boudreau, Bourg, Brault, Brun, Bourgeois, Cire, Comeau, Clouâtre, Daigle, Doucet, Dugas, Dupuis, Forest Gaudet, Gaudreau, Girouard, Granger, Hébert, Lafaille, Landry, Lanoue, LeBlanc, Lord, Melançon, Michel, Poirier, Richard, Thibault, Thibodeau, Trahan et de tous les autres qui ont fait souche à L’Acadie et dont les descendants prendront les armes durant la guerre de 1812 et les soulèvements patriotes. Célébrons la survivance et la persévérance de ce peuple en ces lieux

Source : texte inscrit sur le Monument.