HistoriqueÀ la fin des années 80 et au début des années 90, un groupe de personnes entreprend une démarche devant mener à la tenue du premier Congrès mondial acadien (CMA) dans le sud-est du Nouveau-Brunswick en 1994. Afin d'assurer le succès et la continuité de ce nouvel événement acadien, on met sur pied une société du CMA.
Après le premier Congrès et la région de la Louisiane choisie pour organiser le deuxième CMA, la société du CMA est devenue inactive et inopérante. Afin de s'assurer qu'il y ait un troisième CMA, il a fallu qu'un groupe d'organismes acadiens accepte de se réunir et signe collectivement une lettre pour officialiser la sélection de la Nouvelle-Écosse comme région hôte du 3e CMA.
Avec le CMA de 2004 qui approchait à grands pas, l’intérêt pour la tenue d’un quatrième CMA s'intensifie graduellement. L’Acadie est donc aux prises avec une situation pour le moins gênante puisqu’il n’existait aucun mécanisme officiel de sélection des futurs Congrès et qu’aucun organisme n’avait ce mandat.
Saisie de cette problématique, la Société Nationale de l’Acadie (SNA) a accepté en 2001 le mandat d’assurer la pérennité du CMA. Elle a développé les outils nécessaires pour la sélection de la région hôtesse de cet événement dont un guide d’évaluation et un protocole d’entente signée entre la SNA et la région hôtesse du CMA. Le 5e Congrès a eu lieu, en 2014, dans l'Acadie des terres et forêts au Nouveau-Brunswick, dans l'État du Maine et au Québec.
Un comité interne de la SNA avait entrepris en 2013-2014 une révision des critères d’évaluation afin de s’assurer de leur pertinence. Le comité a également établi une nouvelle politique sur le Congrès mondial acadien qui a été adoptée par le conseil d’administration de la SNA. La SNA a accepté en 2001 le mandat d’assurer la pérennité du CMA en développant les outils nécessaires pour la sélection de la région hôtesse dont un guide d’évaluation et un protocole d’entente signée entre la SNA et la région hôtesse du CMA. La politique a pour but d’outiller davantage la SNA en lui dotant un document de référence en matière du CMA afin qu’elle puisse continuer d’assurer la pérennité de cet événement d’envergure internationale dans les années à venir.
Bref historique des éditions du Congrès mondial acadienCongrès mondial acadien 2024
Clargyle

Logo de mise en candidature
Le 7e et prochain Congrès mondial acadien aura lieu dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, plus précisément dans la région des municipalités de Clare et d’Argyle (qui se sont donné le sobriquet Clargyle, pour la tenue de l’événement).
6e Congrès mondial acadien (2019)
Région de l'Île-du-Prince-Édouard et sud-est du Nouveau-Brunswick

Le sixième congrès s’est déroulé du 10 au 24 août 2019 au sud-est du Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard. Sa vision était de promouvoir une Acadie contemporaine, par son urbanité, sa ruralité et sa coopération, et de refléter une Acadie moderne et inclusive, qui permet à ses jeunes d’exprimer librement leur fierté.
La présidente du Comité organisateur du Congrès mondial acadien 2019 était Claudette Thériault et la directrice générale était Vaughne Madden.
- Cliquez ici pour consulter le Rapport final du COCMA2019
- Cliquez ici pour le communiqué de presse post AGA finale.
5e Congrès mondial acadien (2014)
L'Acadie des terres et forêts

Il s’est déroulé du 8 au 24 août 2014, au nord-ouest du Nouveau-Brunswick, au nord du Maine, ainsi qu’au Témiscouata dans la province de Québec.
Plus de 200 000 personnes ont pris part aux différentes activités du CMA 2014, soit 61 500 personnes différentes, en incluant notamment 19 000 personnes aux rencontres des familles. Le nombre de touristes dans les régions lors de l'événement est évalué à 21 000 alors que 40 500 résidents locaux ont pris part à au moins une activité.
Le président du Comité organisateur du Congrès mondial acadien 2014 était Émilien Nadeau et le directeur général était Léo-Paul Charest.
4e Congrès mondial acadien (2009)
Péninsule acadienne

Il s'est déroulé dans la Péninsule acadienne dans le nord-est du Nouveau-Brunswick du 7 au 23 août 2009. Le point culminant du 4e Congrès a été la célébration de la Fête nationale acadienne du 15 août pendant le tintamarre de la municipalité de Caraquet, tenu annuellement depuis les années 1960. La chanson-thème était "Enfin retrouvés" par Daniel Léger.
Le Président du Comité organisateur du Congrès mondial acadien 2009 était Jean-Guy Rioux et le directeur général était Robert Frenette.
3e Congrès mondial acadien (2004)
Nouvelle-Écosse

Il s'est déroulé du 31 juillet au 15 août 2004 dans des régions d'un bout à l'autre de la Nouvelle-Écosse, allant de la Baie Sainte-Marie à Chéticamp, en passant par Grand-Pré et Halifax.
Cette année marquait également le 400e anniversaire de l'Acadie. La chanson-thème était intitulée «Je reviens au Berceau de l'Acadie», composées et interprétées par Grand Dérangement et Carole Daigle.
L'Ouverture officielle a eu lieu le 31 juillet à l'Université Sainte-Anne, à la Pointe-de-l'Église et était centrée autour du thème du retour aux terres ancestrales. Le méga-spectacle du 15 août a eu lieu sur la Citadelle d'Halifax, lieu d'emprisonnement lors du Grand Dérangement.
Le président du Comité organisateur du Congrès mondial acadien 2004 était Allister Surette et la directrice générale était Vaughne Madden.
2e Congrès mondial acadien (1999)
Louisiane
Houma-Terrebonne, Lafayette, Baton Rouge
Il s'est déroulé du 31 juillet au 15 août 1999, dans plusieurs région de l’Acadiana en Louisiane, soit à Houma-Terrebonne, à Lafayette et à Baton Rouge.
L'Ouverture officielle eut lieu le 1er août à Houma. La programmation comprenait des réunions de famille, des spectacles, un festival du théâtre et du cinéma, un méga-spectacle , et des jumelages entre les régions de la Louisiane et de l'Acadie du Nord.
Le président-directeur général était Brian Gabriel Comeaux.
1er Congrès mondial acadien 1994
Sud-est du Nouveau-Brunswick
De Saint-Louis de Kent à Cap-Pelé, centré autour de Moncton
L'Ouverture officielle eut lieu le 1er août à Houma. La programmation comprenait des réunions de famille, des spectacles, un festival du théâtre et du cinéma, un méga-spectacle , et des jumelages entre les régions de la Louisiane et de l'Acadie du Nord.
Le président-directeur général était Brian Gabriel Comeaux.
1er Congrès mondial acadien 1994
Sud-est du Nouveau-Brunswick
De Saint-Louis de Kent à Cap-Pelé, centré autour de Moncton

Il s'est déroulé du 12 au 22 août 1994 à Moncton et dans neuf localités dans le sud-est du Nouveau-Brunswick : Bouctouche, Shédiac, Saint-Joseph, Richibouctou, Cap-Pelé, Dieppe, Saint-Antoine, Rogersville, Saint-Louis de Kent et Saint-Thomas.
Le nombre de participants est estimé à plus de 200 000 personnes, parmi lesquelles se sont joints des Acadiens et Acadiennes venus de Louisiane, aux États-Unis.
La cérémonie d'ouverture officielle s'est déroulée au Parc de l'aboiteau de Cap-Pelé, le 13 août, en présence de Jean Chrétien, alors premier ministre du Canada, de Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général de l'ONU, de Frank McKenna, premier ministre du Nouveau-Brunswick, de Alfred Siefer-Gaillardin, ambassadeur de France au Canada, de Claude Ryan, ministre des Affaires municipales du Québec et d'Antonine Maillet, écrivaine acadienne de renom.
Le Congrès mondial acadien de 1994 a été reconnu par l'UNESCO comme une activité de la décennie mondiale du développement culturel (1988-1997).
Le nombre de participants est estimé à plus de 200 000 personnes, parmi lesquelles se sont joints des Acadiens et Acadiennes venus de Louisiane, aux États-Unis.
La cérémonie d'ouverture officielle s'est déroulée au Parc de l'aboiteau de Cap-Pelé, le 13 août, en présence de Jean Chrétien, alors premier ministre du Canada, de Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général de l'ONU, de Frank McKenna, premier ministre du Nouveau-Brunswick, de Alfred Siefer-Gaillardin, ambassadeur de France au Canada, de Claude Ryan, ministre des Affaires municipales du Québec et d'Antonine Maillet, écrivaine acadienne de renom.
Le Congrès mondial acadien de 1994 a été reconnu par l'UNESCO comme une activité de la décennie mondiale du développement culturel (1988-1997).